mardi 25 octobre 2011

Event: Techworld

News!!! Do not forget to attend this year Techworld. It is the leading technology event in London (UK).
It is a good opportunity to show your products and/or services and  meet others businesses.

Date and venue
16 - 17 NOVEMBER 2011

ExCeL London
One Western Gateway


Royal Victoria Dock
London


E16 1XL


For more information and to register for a free pass click on www.techworld.uk.com

jeudi 11 août 2011

Les bonnes idées pour créer son entreprise avant 30 ans




Beaucoup de jeunes veulent créer leur entreprise très tôt mais ils n’ont pas forcément les ressources financières pour le faire ou ils sont encore étudiants.

Néanmoins, créer son entreprise avant 30 ans peut être une bonne idée car développer une entreprise demande du temps et le métier de chef d’entreprise s’apprend au fur et à mesure de l’évolution de son activité. Les difficultés en cours de route peuvent s’annoncer donc plus un jeune commence tôt, plus il apprend et peut rebondir en cas d’échec.


Quelques conseils avant de se lancer :



- Il est possible de créer à tout âge. L’idéal est d’avoir le bon projet. Celui ou celle qui pense que c’est le bon moment doit se lancer. Il peut être utile de rencontrer d’autres entrepreneurs et de consulter des revues et des sites Internet sur la création d’entreprise comme celui du magazine de l’Entreprise sur http://www.lentreprise.lexpress.fr/



- Il ne faut pas hésiter à faire une étude de marché,  réunir le plus de documents possibles et tester son idée auprès de certaines personnes pour avoir leur opinion sur votre produit ou service.





- Intégrer un réseau d’accompagnement à la création d’entreprise qui apporte un soutien et une aide à la recherche de financement.

mercredi 3 août 2011

5 conseils pour favoriser l`entrepreneuriat chez les jeunes







Selon le Réseau Entreprendre, voici les appuis reçus par les jeunes créateurs âgés de 15 à 25 ans en France :
- 33% ont fait appel à un organisme d’aide à la création d’entreprise
- 30% ont reçu de l’aide de leur famille
- 27% n’ont reçu aucune aide
- 21% ont bénéficié de l’aide d’un conjoint
- 11% ont eu le soutien de l’entourage professionnel

Pour plus de détails, consultez le site Internet du Réseau Entreprendre sur http://www.reseau-entreprendre.org/

Ainsi dans la majorité des cas, les jeunes sont peu nombreux à consulter un organisme d’aide à la création d’entreprise. Voici donc mes conseils pour soutenir l’entrepreneuriat chez les jeunes.

1/ Créer des lieux d’accueil et d’écoute pour les jeunes qui veulent entreprendre

  La qualité de l’accueil est vraiment essentielle et pas uniquement dans ce domaine. Selon le Réseau Entreprendre, peu de jeunes font appel au réseau d’accompagnement pour créer une entreprise. Il serait bon de s’interroger pour quelle raison. Que ce soit à Londres ou à Paris, je dois avouer que j’ai eu l’impression dans certains cas  de perdre mon temps en allant me renseigner dans des centres mis en place par les pouvoirs publics car l’accueil  laissait vraiment à désirer. Néanmoins la question de l’entrepreneuriat n’est pas une conception comme les autres. Il faut savoir qu`est ce qu`une entreprise, comment il faut la créer, la diriger et la développer.

Trop souvent dans les maisons d’accueil vous avez un salarié  qui a reçu une formation sur la création d’entreprise et qui va vous donner une abondante documentation. Après avoir visité certains centres à Paris je dirai que les documents sont bien faits. Dans certaines maisons de l’emploi vous aurez même la possibilité de participer à des réunions d’information gratuites. Le problème est que les interlocuteurs ne sont pas des chefs d’entreprise. J’ai toujours été marquée par le peu d’enthousiasme voire de dynamisme de ces interlocuteurs. On n’a même l’impression qu’ils sont là pour vous décourager. Cependant je reconnais que le taux de faillite des entreprises est très élevé mais bon certaines perdurent !

2/ Favoriser la création de maisons de l’entrepreneuriat dans chaque ville

 Il faut créer de telles maisons particulièrement dans les villes universitaires et où le chômage des jeunes est important. L’aide et l’accompagnement sont utiles pour éviter la solitude du chef d’entreprise, bien encadré il pourra mieux développer son entreprise. Il  n’est pas toujours évident de trouver de l’aide. Il est donc préférable  d’avoir à un moment donné la possibilité de rencontrer d’autres chefs d’entreprise  qui sont encore en activité ou à la retraite. Il n’existe pas assez de réseaux d’entrepreneurs retraités bénévoles.
Il est vrai que le chef d’entreprise n’a pas forcement le temps libre  pour se mettre à la disposition d’un futur créateur d’entreprise. Certains s`investissent dans le monde associatif  pour offrir leurs conseils bénévolement.

Le meilleur conseiller est celui qui a échoué mais a rebondi en créant une autre entreprise. Celui-ci peut devenir un  mentor pour les jeunes.

Quand les premières difficultés ont surgi, j’ai perdu du temps à aller voir des pseudo conseillers mis en place par les pouvoirs publics à Londres, il m’a été plus utile d’aller écouter les conseils  de chefs d’entreprises dans des séminaires ou de les lire et de les écouter grâce à Internet. Ainsi j’ai apprécié les différentes interviews données par Sandra le Grand gérante de Canalce à travers Internet. J’ai aussi apprécié d’écouter lors d’un séminaire Sahar hashemi fondatrice de Coffee Republic qui  a eu 14 refus de banques malgré un business plan ambitieux avant de voir une banque accepté de lui prêter de l’argent.

3/ Sensibiliser très tôt les jeunes à l’entrepreneuriat

 Il faut sensibiliser les jeunes à la création d’entreprise dès la fin de l’école primaire et favoriser l’intervention d’entrepreneurs dans les écoles. Selon moi les programmes sur l’ entrepreneuriat à l’université doivent être réservés en priorité aux étudiants qui on un projet bien réfléchi à partir du second cycle, la finalité du diplôme sera de leur donner tous les outils pour bien gérer l’entreprise à l’aide d’un ou plusieurs mentors chefs d’entreprises et pour les plus ambitieux, ils auront l’occasion de démarrer une entreprise à mi-temps tout en continuant ce programme. Il est vrai que se sera plus facile de commencer une activité de services qui ne demandent pas d’avoir des stocks importants et permet de commencer l’activité chez soi par exemple à l’aide d’Internet.

jeudi 28 juillet 2011

How to help young people have better chance in Great Britain?




In 2009 a youth report was requested by the Council of the European Union and constitutes one of the supporting documents of the Commission’s communication for the new youth cooperation framework, entitled “an European Union strategy for youth: investing and empowering”

In most European countries over 80% of the population remains at school at least one year after the end of compulsory education.

Learning languages at school is a reality for most pupils in upper secondary and the exception are Portugal and United Kingdom where 40% or more pupils do not learn any foreign languages.



According to the newspaper the Observer of the 26th of June 2011 “ for many in the UK, English is their first and only language they comfort themselves with the belief that everyone speaks English when that is not true of 75% of the world’s population (…) now 60% of state schools and 3 quarters of 14 years old do not study a modern language. The new English baccalaureate requires a modern language as one of its key subjects but it’s too soon to tell whether this reverses the trend the last several years”




In Europe, young people are more exposed to low wages, precariousness and unemployment although they have a good education compared with the older generation.



The proportion of young people running they own business is very low in Europe: about 4% of young people aged 15-24 and 9% of the age group of the age group 25-29 are self-employed



According to the EU youth report “ 6 out of 10 entrepreneurs did not have any special training (…) but in Italy about half of the entrepreneurs undertook a special training on their own initiative while one fourth of French entrepreneurs did so upon a public authority’s request".




For all young the main motivation to set up a business is being their own boss.

I recommend you to read this youth report if you can. In this report you will find some information about young people on these following topics :

Work and training


Education and schools


Health and leisure time


Employment and entrepreneurship



I have met a lot of young people in UK who can only speak english. Some of them think going to University is a waste of time. Higher education and learning a foreign language are a better chance to find a job in Uk or elsewhere.



mardi 26 juillet 2011

Les actions en faveur de l’entrepreneuriat chez les jeunes



A la demande du Conseil de l’Europe un rapport  a été publié pour la première fois sur la situation des jeunes dans l’Union Européenne en 2009.

Quand on sait que les jeunes  sont fortement touchés par le chômage et que la situation ne fait que d’empirer on peut s’étonner qu’un tel rapport arrive aussi tard ! Les moins de 30 ans en France sont  plus touchés par la crise que les plus de 45 ans et c’est vrai qu’ils sont rarement syndiqués et peu représentés politiquement. En regardant le site Internet de la Commission Européenne, il nous est expliqué que la politique en faveur des jeunes y compris au niveau de l’emploi  se décide au niveau national pour chaque état membre et que la coopération en chaque pays membre  sur cette question reste libre.

Néanmoins l’Union Européenne tient à impulser une dynamique surtout concernant l’emploi sans doute liées aux manifestations massives de jeunes en Grèce et en Espagne.

Mais qu’en est –il des mesures en faveur de la création d’entreprise chez les jeunes ?

Il existe le programme européen d’échanges  pour entrepreneurs appelé Eurasmus pour jeunes entrepreneurs.  Il s’agit : « d’un projet pilote initié par l’Union Européenne en 2009 afin de permettre aux nouveaux entrepreneurs d’acquérir des compétences indispensables à la bonne gestion d’une petite et moyenne entreprise en se formant auprès d’un entrepreneur expérimenté ressortissant d’un autre état membre de l’Union Européenne »
Ce programme provient du Small business Act et permet de faire un séjour d’un  à six mois dans un pays membre de l’Union Européenne.

Les nouveaux entrepreneurs et les entrepreneurs d’accueil qui souhaitent participer à ce programme doivent s’inscrire en ligne sur le site http://www.erasmus-entrepreneurs.eu/

N’ayant pas tester ce programme, je ne peux en faire une recommandation particulière pourtant j’en vois quelques points positifs :
- Le jeune entrepreneur pourra bénéficier d’un accompagnement et d’un soutien en travaillant avec un entrepreneur expérimenté.
- Il pourra découvrir une autre culture et observer un marché étranger. C’est peut être un début pour un futur entrepreneur qui pourrait par la suite choisir de créer une filiale sur place car il aurait déjà beaucoup d’informations à ce sujet.
- C`est la possibilité de travailler avec d’autres ressortissants d’une autre culture
-  Le candidat recevra une aide financière. En effet la Commission Européenne apporte une contribution financière pour les frais de voyage et de séjours dans le pays d’accueil y compris pour le logement.

Je vois deux points négatifs :
- Comment s’assurer que l’entreprise d’accueil aura le temps d’encadrer le nouvel entrepreneur car celui-ci devra rédiger un rapport d’activité ! Ce programme est ouvert à ceux qui souhaitent lancer leur propre activité mais aussi  à ceux qui ont monté une entreprise de moins de trois ans. Le séjour doit durer au minimum un moins, il faudra donc penser à un remplaçant pour gérer son entreprise en son absence, ce qui n’est pas évident si on a aucun salarié.

Pour plus de renseignement  sur ce programme, contactez par émail : support@erasmus-entrepreneurs.eu


Soulignons une autre action : les Journées de l’entrepreneur

Le but est de «  rendre l’entrepreneur populaire en France, favoriser la croissance des petites et moyennes entreprises et de rassembler les énergies publiques et privées »
Il s’agit d’une association de loi 1901 créée pour montrer la diversité entrepreneuriale en France et pour valoriser l’esprit d’entreprise.
Il en découle plusieurs initiatives dont une semaine consacrée à l’entrepreneuriat en lien avec 102 pays dans le monde. Il existe aussi le G20 Sommet des jeunes entrepreneurs qui est un rendez-vous mondial des entrepreneurs et qui aura lieu en France cette année.

Ce sommet permet aussi d’échanger et d’étudier les nombreux facteurs qui freinent la croissance des petites et moyennes entreprises.

Selon l’Agence pour la création d’entreprise (APCE) en 2008, les jeunes créateurs de moins de 35 ans représentent 38,5% de la population des créateurs. Ils doivent en général compter sur leurs propres ressources financières au démarrage de l’activité et ils sont peu nombreux à faire appel à un réseau d’accompagnement à la création d’entreprise.

Pour aller plus loin consulter les sites suivants :
http://www.erasmus-entrepreneurs.eu/
http://www.journees-entrepreneur.fr/ : vous pourrez y retrouver le bilan des journées de l’entrepreneur du 15 au 21 novembre 2010

lundi 11 juillet 2011

Interview d'un médecin sur le stress au travail

Pour continuer mon enquête sur le stress au travail, je suis allée au Cabinet du Dr Jean-Philippe Borie pour l’interviewer à ce sujet. Il est médecin généraliste et diplômé en médecine du sport et en biologie.


En principe, c’est le rôle du médecin du travail d’écouter les plaintes d’un travailleur sur le stress au travail mais j’ai voulu avoir le point de vue d’un médecin généraliste.





LBS: Bonjour Dr Borie. Lorsque que je vous ai parlé de mon étude sur le stress et que je vous ai demandé en tant que médecin généraliste si vous aviez la possibilité de m’éclairer à ce sujet, vous m’avez répondu: «Tous les jours on est confronté à ce problème!».
Le stress affecte les gens de façon différente, avez-vous reçu une formation pour gérer le stress?



Dr B.: le médecin du travail est formé car il reçoit un enseignement différent, il y a 25 ans en tant que généraliste, je n’ai pas reçu de formation à ce sujet, ni même en psychologie.


LBS: mon étude consiste à montrer que le stress découle beaucoup des mauvaises conditions de travail et je considère que la personne stressée au travail n’est pas un malade «imaginaire».

lundi 4 juillet 2011

Interview d'un psychanalyste pour mieux gérer le stress


 Comment mieux gérer le stress?

Après avoir lu attentivement les recommandations des professionnels de santé et surtout de l’INRS en matière de gestion du stress, je suis allée interviewer M. Hubert-Vadenay Turpin (HV.T dans le texte) qui est un psychanalyste  et qui a l’habitude de faire des formations sur le stress au travail. Je voulais avoir un point de vue différent du psychiatre sur le stress.






LBS: Bonjour, M. Hubert-Vadenay, avez-vous une définition à me donner pour le stress selon la psychanalyse?



HV.T: la psychanalyse ne parle pas beaucoup du stress mais plutôt d’angoisse. Dans le stress l’être humain sait ce qui l’inquiète, et cela provoque en lui certaines réactions quand il est confronté à l’élément stresseur, par exemple il peut avoir des palpitations etc...



LBS: Qu’est ce que l’angoisse?



HV.T: avec l’angoisse nous ne savons pas ce qui nous inquiète. Quand l’angoisse s’amplifie et se confronte au stress, on parle de crise d’angoisse, de panique. Cette crise pourra se traduire par des perturbations du fonctionnement psycho-biologique, comportemental et social. Mais en général, nous sommes en présence d’un mal-être intime (parfois apparent) plus ou moins durable qui colore le comportement social, affectif et professionnel de l’individu.





LBS: la relaxation est-elle vraiment efficace pour gérer le stress?



HV.T: oui, car elle peut donner à l’organisme le temps de résister, on peut donc encaisser le choc. Elle permet, notamment, de prendre en quelque sorte de la distance par rapport à la source stressante.



LBS: permettez-moi de m’interroger car une fois que l’on reprend le travail rien ne garanti que le stress aura disparu.



HVT: la relaxation aide bien sûr mais son efficacité n’est pas curative. Le stress est un élément capital dans le «burn-out» ou usure professionnelle, nous sommes là, face à une forme de dépression qui se manifeste uniquement au travail. Cela se remarque par un manque d’intérêt, par la sensation de dévalorisation, d’inutilité, de démotivation avec toute la douleur morale que cela comporte. Si on traite quelqu’un qui a perdu l’intérêt au travail, il faudra le valoriser, par exemple lui permettre d’entrevoir des perspectives d’avenir fantasmées. Mais d’un point de vue plus générale, le fonctionnement des unités de production modernes n’est pas fait pour l’épanouissement des machines et des hommes mais pour une rentabilité toujours plus grande et qui passe bien évidemment par l’usure de l’outil.

mardi 21 juin 2011

Rapport sur les risques psychosociaux

Au mois d’avril 2011, un nouveau rapport a été remis au Ministre du travail, de l’emploi et de la santé à sa demande. Ce rapport intitulé : « mesurer les facteurs psychosociaux de risque au travail pour les maîtriser » à été fait par un collège d’expertise.




Un précédent rapport sur le stress au travail avait été fait par Patrick Legeron, médecin psychiatre et le regretté Philippe Nasse, magistrat honoraire et remis à Xavier Bertrand, le 12 mars 2008 qui était aussi à l’époque le Ministre du travail. Suite à leurs recommandations, le Ministre du travail avait demandé à l’INSEE de former et d’animer un collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail.



Il fut intéressant de lire les conclusions des experts car ils ont essayé d’analyser tous les cas de figures et leur étude s’est concentrée sur différents cas tels :

Le stress au travail dans le secteur privé et public


Le facteur stress sur un travailleur salarié ou un travailleur indépendant.


Les conséquences de l’intensité du travail et du temps de travail sur l’être humain


La sécurité de l’emploi, le salaire et la carrière sont –ils facteurs de stress ?




A ce titre, le stress touche bien plus le travailleur non-salarié qui a souvent des heures plus longues de travail. Il doit gagner son salaire et donc être à la recherche constante de client. Selon ces experts, l’insécurité éprouvée par le travailleur indépendant « peut être relative à la pérennité de l’entreprise ou au maintien d’une prospérité suffisante de celle-ci pour assurer le niveau de rémunération du chef d’entreprise ».





Les problèmes de santé mentale dont l’anxiété et la dépression constituent l’essentiel des troubles pour la population au travail. Le suicide représente en 2008 les premières causes de mortalité chez les 25 à 44 ans. La même année une personne sur cinq déclarait souffrir d’une lombalgie, d’une sciatique ou d’un lumbago.

Le comité d’expert préconise d’envoyer un questionnaire à un certain nombre d’entreprises pour évaluer le stress au travail. Ils estiment que la première source d’information sur ce sujet est le travailleur.





En plus de ce rapport sur les risques psychosociaux, il faut aussi souligner le stress touchant très fortement les femmes qui assurent ce que l’on appelle la « double journée». En effet, après le travail, la journée est loin d’être terminée car elles doivent effectuer des tâches domestiques à la maison et s’occuper des enfants. Elles sont très souvent seules à élever un enfant et plus de 80% de femmes travaillent à temps partiel, et dans ce cas-là on pense à la caissière. Le stress est très élevé dans le monde médico-social et dans le secteur de l’éducation.



Pour plus de détails sur ce rapport, consultez le site du ministère du travail: www.travail-emploi-sante.gouv.fr/

mardi 14 juin 2011

Quand va t-on s`occuper de l`insertion professionnelle des jeunes en Europe?

Va t-on enfin s ‘occuper de l’emploi des jeunes dans l’Union Européenne ?


Fait-on vraiment le nécessaire pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail

Les manifestations massives de la jeunesse espagnole à Madrid ont entraîné de nouveaux débats sur le chômage des jeunes, sans que l’on ait vraiment l’impression que les politiques puissent faire quelque chose pour résorber le chômage des jeunes européens qui est deux fois supérieur à celui des adultes.

Pourquoi un tel chômage massif des jeunes surtout ceux de moins de 25ans ? Sont-ils  en décalage avec le monde du travail ? Les jeunes font-ils peur? Alors à chaque manifestation de jeunes, les politiques proposent des mesures pour calmer les jeunes sans vraiment s’attaquer au mal.

La crise financière de 2008 a entraîné une hausse du chômage des jeunes alors qu’ils étaient déjà bien touchés.

La moyenne européenne est de 20,6%. L’Allemagne est le plus pays de l’Union européenne qui a le taux de chômage des jeunes le plus bas. Le taux de chômage des 15-24ans est de 23% en France.

En France un des moyens pour lutter contre le chômage par les jeunes a été de poursuivre des études plus longtemps. La baisse du nombre de jeunes actifs sur le marché du travail n’a pas entraîné une baisse du chômage des jeunes. Depuis la fin des années 70 le taux de chômage des jeunes reste élevé en France.

mardi 3 mai 2011

Le rôle du délégué du personnel dans l’entreprise


Le délégué du personnel est  un interlocuteur utile à consulter en cas de problèmes de santé sur le lieu de travail


Les délégués du personnel sont élus dans les entreprises de 11 salariés et dans certains cas, assument les missions normalement dévolues au comité d’entreprise, au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et au délégué syndical.





Le délégué du personnel est présent dans les entreprises de moins de cinquante salariés. En effet, dans ces entreprises les syndicats représentatifs dans l’établissement peuvent désigner, pour la durée de son mandat, un délégué du personnel comme délégué syndical.





Dans les entreprises qui emploient moins de cinquante salariés, les syndicats non représentatifs dans l’entreprise qui constituent une section syndicale peuvent désigner, pour la durée de son mandat, un délégué du personnel comme représentant de la section syndicale



Le rôle du délégué du personnel est de représenter tout salarié auprès de l’employeur. Il doit lui présenter toutes les réclamations individuelles ou collectives en matière d’application de la réglementation du travail y compris en matière de santé et de sécurité.

Il peut exercer un droit d’alerte en cas de plainte du salarié auprès de l’employeur.



Il peut aussi saisir l’inspecteur du travail pour tout problème d’application du droit du travail et il peut accompagner l’inspecteur qui fait des visites dans l’entreprise.



Le droit du travail précise la mission du délégué du personnel:

«Si un délégué du personnel constate, notamment par l’intermédiaire d’un salarié, qu’il existe dans l’entreprise une atteinte injustifiée aux droits des personnes, à leur santé physique ou mentale ou aux libertés individuelles, il en avise immédiatement l’employeur. Celui-ci procède ou fait procéder à une enquête. En cas de carence de l’employeur ou de divergence sur la réalité de cette atteinte, le salarié (ou le délégué si le salarié concerné averti par écrit ne s’y oppose pas) saisit le conseil de prud’hommes qui statue selon la procédure de référé. Le juge peut ordonner sous astreinte toutes mesures de nature à faire cesser cette atteinte»



Selon la loi le délégué a différents pouvoirs pour exercer sa mission tels que «des réunions avec l’employeur. Au moins une fois par mois, l’employeur doit convoquer et recevoir les délégués qui peuvent se faire assister par un représentant syndical éventuellement extérieur à l’entreprise. Les délégués du personnel posent leurs questions par écrit 2 jours avant la réunion. L’employeur y répond lors de la réunion, puis par écrit dans un délai de 6 jours, sur un registre tenu à la disposition du personnel un jour ouvrable par quinzaine. Les heures utilisées pour l’exercice du mandat sont considérées et payées comme temps de travail»

mardi 8 février 2011

A mentoring programme by Branchcorp

Branchcorp Uk Limited get involved in a mentoring programme with a secondary school. Education and training are very important for us. To help young adult in their education is more important. Thanks to a mentoring programme you can achieve your goals for example to apply for a famous college or university. Our mission is to help young people in their professional and personal life.

Benefits for students:

-Boosts self confidence and self esteem

- proactive problem solving

- to talk with an entrepreneur about business

- preparation for the world of work

- contact with an adult other than a teacher who will provide encouragement

- to talk with someone who will listen

- help with development of life and business skills to complement academic and personal skills.


Benefits for the Mentor:

-Better understanding of the British education system

-personal development

- give the business a higher profile is the community

- become part of the leadership development

- sense of achievement in contributing to young adult education and self-development in a local community



In the book “Everyone needs a mentor “ by David Clutterbuck you can find a good definition of the word “mentoring”: “ mentoring is a partnership between 2 people built upon trust. It is a process in which the mentor offers ongoing support and development opportunities to the mentee. Addressing issues and blockages identified by the mentee, the mentor offers guidance, counselling and support in the form of pragmatic and objective assistance

jeudi 27 janvier 2011

Santé au travail en France : les interlocuteurs privilégiés du chef d’entreprise dans une PME



     Les mutations économiques ont entraîné des changements dans l’organisation du travail


      La question de la santé des employés dans le monde du travail a fait l’objet de nombreux débats avec l’apparition des maladies liées au travail.


      Ces dernières décennies, les maladies dues au stress sont devenues si importantes que le mot « stress » est maintenant de plus en plus utilisé par le corps médical. Celui-ci va davantage parler des risques psychosociaux et de la santé au travail.






     L’approche psychosociale essaie de comprendre le lien qui existe entre l’apparition du stress et l’organisation du travail.  Elle permet d’expliquer les causes du stress pour mettre en place un plan d’action efficace pour prévenir ou éliminer le stress.


       Il est aussi pris en compte le mode de management sur le lieu de travail.


      Il faut des outils adaptés pour repérer le stress et mettre en place des actions adéquates pour éliminer le stress quelque soit le secteur d’activité.


       C’est pourquoi, il faut analyser les conséquences de la perte d’emploi ou de la surcharge de travail. Il faut aussi surveiller l’apparition d’une maladie liée au travail. Ces phénomènes peuvent indiquer que nous sommes en présence du facteur « stress » Le stress génère chez un individu des troubles mentaux et/ou physiques.




1. Le chef d’entreprise doit veiller à la santé et à la sécurité de ses employés


     Cette obligation de sécurité est rappelée dans l’article L4121-1 du code du travail: " l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs."

Ces mesures comprennent:


1. Des actions de prévention des risques professionnels;


2. Des actions d’information et de formation;


3. La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes.


     Toutefois le chef d’entreprise ne peut seul diagnostiquer toute maladie liée au stress, c’est pourquoi il est recommandé de consulter en priorité certains interlocuteurs afin de mettre en place des actions pour améliorer l’organisation du travail.




2. Le rôle de la médecine du travail


       Le rôle du médecin est stipulé par l’article R4623-1 du Code du Travail: «le médecin du travail est le conseiller de l’employeur, des travailleurs, des représentants du personnel et des services sociaux en ce qui concerne notamment l’amélioration des conditions de vie et de travail dans l’entreprise, l’adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la physiologie humaine (…)»






     Le médecin du travail peut proposer des mutations ou des transformations de postes compte tenu de l’état de santé physique ou mentale du salarié.




      Le médecin dispose aussi d’un droit d’alerte vis- à vis de l’employeur si  le salarié est en grave danger.




    Ce droit est rappelé par l’article L4624-1 du Code du travail qui stipule que le médecin du travail est habilité à proposer des mesures individuelles telles que mutation ou transformation de postes, justifiées par des considérations relatives notamment à l’âge, à la résistance physique ou l’état de santé physique et mentale des travailleurs(…).


     En cas de refus de l’employeur malgré les recommandations du médecin du travail, le salarié peut faire un recours auprès de l’Inspecteur du travail. Celui-ci afin de mener à bien son action va aussi saisir le médecin de l’inspection du Travail.




3. La place du comité d’entreprise




     Dans les grandes entreprises, où il existe un comité d’entreprise, celui-ci a un rôle à jouer dans l’organisation du travail donc il est utile de le consulter pour tout plan d’action de prévention du stress.



      L’article L2323-6 du Code du travail stipule que le comité d’entreprise est informé et consulté sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche globale de l’entreprise et, notamment, sur les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs, la durée du travail, les conditions d’emploi, de travail et de formation professionnelle.


     Pour aller plus loin, consultez les sites Internet suivants:
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/
http://www.travailler-mieux.gouv.fr/  puis lire la rubrique sur les risques psychosociaux.


















lundi 17 janvier 2011

5 conseils pour améliorer la qualité de service des centres d’appels

  


Les centres d’appels sont des entreprises qui propose un service dit de la relation client qui repose sur une base d’appels téléphoniques «entrants et/ou sortants» Ce travail est assuré par un téléconseiller mais il existe d’autres dénominations pour ce poste tels que télévendeurs, conseillers téléphoniques ou téléacteurs. Afin d’accomplir sa tâche il a un casque sur la tête pour communiquer avec le client, ce qui libère ses mains puisqu’il manie un logiciel. En général, il reçoit de l’employeur un argumentaire pour renseigner son client.



Selon l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT), les centres d’appels sont un des secteurs d’activité qui demandent le plus de plans de prévention pour lutter contre le stress.



Ce service est indispensable pour renseigner un client. Si le client n’est pas satisfait par l’entreprise celui-ci ira chercher l’aide, le conseil ou l’information auprès d’un concurrent. Toute entreprise cherche à fidéliser son client et elle se doit d’être à l’écoute de celui-ci. Par exemple un client vient de vous acheter un abonnement au câble et il n’arrive pas à accéder à son programme favori, il vous appelle car il a besoin d’un dépannage à 9h du soir et il n’a pas d’autre choix que d’appeler le centre d’appel. Comment faire pour avoir un service après-vente efficace ? Comment réduire l’absentéisme et le turn-over qui ont un coût économique élevé pour l’entreprise ?
Il faut à la fois améliorer les conditions de travail du salarié et il faut analyser les réactions de son client face à son produit ou son service pour mieux l’accueillir.





1. Proposer un cadre de travail agréable.



Il ne s’agit pas ici de faire l’apologie d’une méthode chinoise qu’est le fengshui mais bien de faire appel à un architecte d’intérieur pour rendre le lieu de travail agréable. Il faut travailler dans un lieu calme et éclairé et non pas avoir l’impression de travailler dans une forteresse ou une cave. Dans le centre d’appel, le travail du conseiller est sédentaire et donc il sera enfermé toute la journée. Pour éviter la baisse de régime et le blues surtout en hiver en raison d’un manque de lumière il peut être utile d’aménager le lieu et l’espace de travail de chaque salarié de façon appropriée. De même en été, il faut penser à la climatisation et à installer des fontaines d’eau.
L ‘Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) a publié une fiche utile pour aménager l’espace de travail du téléconseiller. Il donne des conseils en disant par exemple à quelle hauteur doit être le fauteuil du téléconseiller ou encore comment aménager son bureau.



Tout est donc important : l’aménagement du bureau, le choix des couleurs des murs, la température de la salle, le choix de la chaise ! C’est un lieu où l’on passe beaucoup de temps donc il faut travailler dans un lieu agréable.

Il faut de bonnes conditions de travail et les moyens nécessaires pour travailler ne serait -ce que d’avoir un peu de papeterie et des stylos à sa disposition.