mardi 21 juin 2011

Rapport sur les risques psychosociaux

Au mois d’avril 2011, un nouveau rapport a été remis au Ministre du travail, de l’emploi et de la santé à sa demande. Ce rapport intitulé : « mesurer les facteurs psychosociaux de risque au travail pour les maîtriser » à été fait par un collège d’expertise.




Un précédent rapport sur le stress au travail avait été fait par Patrick Legeron, médecin psychiatre et le regretté Philippe Nasse, magistrat honoraire et remis à Xavier Bertrand, le 12 mars 2008 qui était aussi à l’époque le Ministre du travail. Suite à leurs recommandations, le Ministre du travail avait demandé à l’INSEE de former et d’animer un collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail.



Il fut intéressant de lire les conclusions des experts car ils ont essayé d’analyser tous les cas de figures et leur étude s’est concentrée sur différents cas tels :

Le stress au travail dans le secteur privé et public


Le facteur stress sur un travailleur salarié ou un travailleur indépendant.


Les conséquences de l’intensité du travail et du temps de travail sur l’être humain


La sécurité de l’emploi, le salaire et la carrière sont –ils facteurs de stress ?




A ce titre, le stress touche bien plus le travailleur non-salarié qui a souvent des heures plus longues de travail. Il doit gagner son salaire et donc être à la recherche constante de client. Selon ces experts, l’insécurité éprouvée par le travailleur indépendant « peut être relative à la pérennité de l’entreprise ou au maintien d’une prospérité suffisante de celle-ci pour assurer le niveau de rémunération du chef d’entreprise ».





Les problèmes de santé mentale dont l’anxiété et la dépression constituent l’essentiel des troubles pour la population au travail. Le suicide représente en 2008 les premières causes de mortalité chez les 25 à 44 ans. La même année une personne sur cinq déclarait souffrir d’une lombalgie, d’une sciatique ou d’un lumbago.

Le comité d’expert préconise d’envoyer un questionnaire à un certain nombre d’entreprises pour évaluer le stress au travail. Ils estiment que la première source d’information sur ce sujet est le travailleur.





En plus de ce rapport sur les risques psychosociaux, il faut aussi souligner le stress touchant très fortement les femmes qui assurent ce que l’on appelle la « double journée». En effet, après le travail, la journée est loin d’être terminée car elles doivent effectuer des tâches domestiques à la maison et s’occuper des enfants. Elles sont très souvent seules à élever un enfant et plus de 80% de femmes travaillent à temps partiel, et dans ce cas-là on pense à la caissière. Le stress est très élevé dans le monde médico-social et dans le secteur de l’éducation.



Pour plus de détails sur ce rapport, consultez le site du ministère du travail: www.travail-emploi-sante.gouv.fr/

mardi 14 juin 2011

Quand va t-on s`occuper de l`insertion professionnelle des jeunes en Europe?

Va t-on enfin s ‘occuper de l’emploi des jeunes dans l’Union Européenne ?


Fait-on vraiment le nécessaire pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail

Les manifestations massives de la jeunesse espagnole à Madrid ont entraîné de nouveaux débats sur le chômage des jeunes, sans que l’on ait vraiment l’impression que les politiques puissent faire quelque chose pour résorber le chômage des jeunes européens qui est deux fois supérieur à celui des adultes.

Pourquoi un tel chômage massif des jeunes surtout ceux de moins de 25ans ? Sont-ils  en décalage avec le monde du travail ? Les jeunes font-ils peur? Alors à chaque manifestation de jeunes, les politiques proposent des mesures pour calmer les jeunes sans vraiment s’attaquer au mal.

La crise financière de 2008 a entraîné une hausse du chômage des jeunes alors qu’ils étaient déjà bien touchés.

La moyenne européenne est de 20,6%. L’Allemagne est le plus pays de l’Union européenne qui a le taux de chômage des jeunes le plus bas. Le taux de chômage des 15-24ans est de 23% en France.

En France un des moyens pour lutter contre le chômage par les jeunes a été de poursuivre des études plus longtemps. La baisse du nombre de jeunes actifs sur le marché du travail n’a pas entraîné une baisse du chômage des jeunes. Depuis la fin des années 70 le taux de chômage des jeunes reste élevé en France.