jeudi 28 juillet 2011

How to help young people have better chance in Great Britain?




In 2009 a youth report was requested by the Council of the European Union and constitutes one of the supporting documents of the Commission’s communication for the new youth cooperation framework, entitled “an European Union strategy for youth: investing and empowering”

In most European countries over 80% of the population remains at school at least one year after the end of compulsory education.

Learning languages at school is a reality for most pupils in upper secondary and the exception are Portugal and United Kingdom where 40% or more pupils do not learn any foreign languages.



According to the newspaper the Observer of the 26th of June 2011 “ for many in the UK, English is their first and only language they comfort themselves with the belief that everyone speaks English when that is not true of 75% of the world’s population (…) now 60% of state schools and 3 quarters of 14 years old do not study a modern language. The new English baccalaureate requires a modern language as one of its key subjects but it’s too soon to tell whether this reverses the trend the last several years”




In Europe, young people are more exposed to low wages, precariousness and unemployment although they have a good education compared with the older generation.



The proportion of young people running they own business is very low in Europe: about 4% of young people aged 15-24 and 9% of the age group of the age group 25-29 are self-employed



According to the EU youth report “ 6 out of 10 entrepreneurs did not have any special training (…) but in Italy about half of the entrepreneurs undertook a special training on their own initiative while one fourth of French entrepreneurs did so upon a public authority’s request".




For all young the main motivation to set up a business is being their own boss.

I recommend you to read this youth report if you can. In this report you will find some information about young people on these following topics :

Work and training


Education and schools


Health and leisure time


Employment and entrepreneurship



I have met a lot of young people in UK who can only speak english. Some of them think going to University is a waste of time. Higher education and learning a foreign language are a better chance to find a job in Uk or elsewhere.



mardi 26 juillet 2011

Les actions en faveur de l’entrepreneuriat chez les jeunes



A la demande du Conseil de l’Europe un rapport  a été publié pour la première fois sur la situation des jeunes dans l’Union Européenne en 2009.

Quand on sait que les jeunes  sont fortement touchés par le chômage et que la situation ne fait que d’empirer on peut s’étonner qu’un tel rapport arrive aussi tard ! Les moins de 30 ans en France sont  plus touchés par la crise que les plus de 45 ans et c’est vrai qu’ils sont rarement syndiqués et peu représentés politiquement. En regardant le site Internet de la Commission Européenne, il nous est expliqué que la politique en faveur des jeunes y compris au niveau de l’emploi  se décide au niveau national pour chaque état membre et que la coopération en chaque pays membre  sur cette question reste libre.

Néanmoins l’Union Européenne tient à impulser une dynamique surtout concernant l’emploi sans doute liées aux manifestations massives de jeunes en Grèce et en Espagne.

Mais qu’en est –il des mesures en faveur de la création d’entreprise chez les jeunes ?

Il existe le programme européen d’échanges  pour entrepreneurs appelé Eurasmus pour jeunes entrepreneurs.  Il s’agit : « d’un projet pilote initié par l’Union Européenne en 2009 afin de permettre aux nouveaux entrepreneurs d’acquérir des compétences indispensables à la bonne gestion d’une petite et moyenne entreprise en se formant auprès d’un entrepreneur expérimenté ressortissant d’un autre état membre de l’Union Européenne »
Ce programme provient du Small business Act et permet de faire un séjour d’un  à six mois dans un pays membre de l’Union Européenne.

Les nouveaux entrepreneurs et les entrepreneurs d’accueil qui souhaitent participer à ce programme doivent s’inscrire en ligne sur le site http://www.erasmus-entrepreneurs.eu/

N’ayant pas tester ce programme, je ne peux en faire une recommandation particulière pourtant j’en vois quelques points positifs :
- Le jeune entrepreneur pourra bénéficier d’un accompagnement et d’un soutien en travaillant avec un entrepreneur expérimenté.
- Il pourra découvrir une autre culture et observer un marché étranger. C’est peut être un début pour un futur entrepreneur qui pourrait par la suite choisir de créer une filiale sur place car il aurait déjà beaucoup d’informations à ce sujet.
- C`est la possibilité de travailler avec d’autres ressortissants d’une autre culture
-  Le candidat recevra une aide financière. En effet la Commission Européenne apporte une contribution financière pour les frais de voyage et de séjours dans le pays d’accueil y compris pour le logement.

Je vois deux points négatifs :
- Comment s’assurer que l’entreprise d’accueil aura le temps d’encadrer le nouvel entrepreneur car celui-ci devra rédiger un rapport d’activité ! Ce programme est ouvert à ceux qui souhaitent lancer leur propre activité mais aussi  à ceux qui ont monté une entreprise de moins de trois ans. Le séjour doit durer au minimum un moins, il faudra donc penser à un remplaçant pour gérer son entreprise en son absence, ce qui n’est pas évident si on a aucun salarié.

Pour plus de renseignement  sur ce programme, contactez par émail : support@erasmus-entrepreneurs.eu


Soulignons une autre action : les Journées de l’entrepreneur

Le but est de «  rendre l’entrepreneur populaire en France, favoriser la croissance des petites et moyennes entreprises et de rassembler les énergies publiques et privées »
Il s’agit d’une association de loi 1901 créée pour montrer la diversité entrepreneuriale en France et pour valoriser l’esprit d’entreprise.
Il en découle plusieurs initiatives dont une semaine consacrée à l’entrepreneuriat en lien avec 102 pays dans le monde. Il existe aussi le G20 Sommet des jeunes entrepreneurs qui est un rendez-vous mondial des entrepreneurs et qui aura lieu en France cette année.

Ce sommet permet aussi d’échanger et d’étudier les nombreux facteurs qui freinent la croissance des petites et moyennes entreprises.

Selon l’Agence pour la création d’entreprise (APCE) en 2008, les jeunes créateurs de moins de 35 ans représentent 38,5% de la population des créateurs. Ils doivent en général compter sur leurs propres ressources financières au démarrage de l’activité et ils sont peu nombreux à faire appel à un réseau d’accompagnement à la création d’entreprise.

Pour aller plus loin consulter les sites suivants :
http://www.erasmus-entrepreneurs.eu/
http://www.journees-entrepreneur.fr/ : vous pourrez y retrouver le bilan des journées de l’entrepreneur du 15 au 21 novembre 2010

lundi 11 juillet 2011

Interview d'un médecin sur le stress au travail

Pour continuer mon enquête sur le stress au travail, je suis allée au Cabinet du Dr Jean-Philippe Borie pour l’interviewer à ce sujet. Il est médecin généraliste et diplômé en médecine du sport et en biologie.


En principe, c’est le rôle du médecin du travail d’écouter les plaintes d’un travailleur sur le stress au travail mais j’ai voulu avoir le point de vue d’un médecin généraliste.





LBS: Bonjour Dr Borie. Lorsque que je vous ai parlé de mon étude sur le stress et que je vous ai demandé en tant que médecin généraliste si vous aviez la possibilité de m’éclairer à ce sujet, vous m’avez répondu: «Tous les jours on est confronté à ce problème!».
Le stress affecte les gens de façon différente, avez-vous reçu une formation pour gérer le stress?



Dr B.: le médecin du travail est formé car il reçoit un enseignement différent, il y a 25 ans en tant que généraliste, je n’ai pas reçu de formation à ce sujet, ni même en psychologie.


LBS: mon étude consiste à montrer que le stress découle beaucoup des mauvaises conditions de travail et je considère que la personne stressée au travail n’est pas un malade «imaginaire».

lundi 4 juillet 2011

Interview d'un psychanalyste pour mieux gérer le stress


 Comment mieux gérer le stress?

Après avoir lu attentivement les recommandations des professionnels de santé et surtout de l’INRS en matière de gestion du stress, je suis allée interviewer M. Hubert-Vadenay Turpin (HV.T dans le texte) qui est un psychanalyste  et qui a l’habitude de faire des formations sur le stress au travail. Je voulais avoir un point de vue différent du psychiatre sur le stress.






LBS: Bonjour, M. Hubert-Vadenay, avez-vous une définition à me donner pour le stress selon la psychanalyse?



HV.T: la psychanalyse ne parle pas beaucoup du stress mais plutôt d’angoisse. Dans le stress l’être humain sait ce qui l’inquiète, et cela provoque en lui certaines réactions quand il est confronté à l’élément stresseur, par exemple il peut avoir des palpitations etc...



LBS: Qu’est ce que l’angoisse?



HV.T: avec l’angoisse nous ne savons pas ce qui nous inquiète. Quand l’angoisse s’amplifie et se confronte au stress, on parle de crise d’angoisse, de panique. Cette crise pourra se traduire par des perturbations du fonctionnement psycho-biologique, comportemental et social. Mais en général, nous sommes en présence d’un mal-être intime (parfois apparent) plus ou moins durable qui colore le comportement social, affectif et professionnel de l’individu.





LBS: la relaxation est-elle vraiment efficace pour gérer le stress?



HV.T: oui, car elle peut donner à l’organisme le temps de résister, on peut donc encaisser le choc. Elle permet, notamment, de prendre en quelque sorte de la distance par rapport à la source stressante.



LBS: permettez-moi de m’interroger car une fois que l’on reprend le travail rien ne garanti que le stress aura disparu.



HVT: la relaxation aide bien sûr mais son efficacité n’est pas curative. Le stress est un élément capital dans le «burn-out» ou usure professionnelle, nous sommes là, face à une forme de dépression qui se manifeste uniquement au travail. Cela se remarque par un manque d’intérêt, par la sensation de dévalorisation, d’inutilité, de démotivation avec toute la douleur morale que cela comporte. Si on traite quelqu’un qui a perdu l’intérêt au travail, il faudra le valoriser, par exemple lui permettre d’entrevoir des perspectives d’avenir fantasmées. Mais d’un point de vue plus générale, le fonctionnement des unités de production modernes n’est pas fait pour l’épanouissement des machines et des hommes mais pour une rentabilité toujours plus grande et qui passe bien évidemment par l’usure de l’outil.